Chaque sortie de FIFA apporte un nouvel art de jouer et une nouvelle expérience pour les joueurs sur console.
Les dernières versions nous offrent toujours plus de réalité de jeu, avec des commentaires de plus en plus convaincants et une nette amélioration des graphismes des joueurs.
Et pourtant il y a environ 15 ans, l’un des plus gros concurrents de FIFA utilisait encore des joueurs inventés avec des équipes imaginaires, parce qu’il ne pouvait pas ( ou ne voulait pas) payer les frais de licence. Cette façon de fonctionner est bien sûr inconcevable aujourd’hui.
A cette même époque, Internet a déclenché une énorme demande de jeux Free-to-play. L’arrivée massive de jeux avec des contenus téléchargeables sur de nombreuses applications stores a développé les goûts des joueurs, qui se sont habitués à des jeux faciles et rapides d’accès. Des sites comme PokerStars, leader mondial du poker en ligne, proposent de nombreuses options de jeux chez soi, sur tablette et mobile, avec de l’argent réel ou fictif, permettant donc un accès presque illimité et multi supports pour peut que l’on ait internet sous la main.
Mais que vous devenir ces modèles émergents ? Et quel peut être le futur de FIFA en free-to-play ? Pour répondre à ces questions, il nous faut comprendre ce que signifie réellement le free-to-play. Et au jour d’aujourd’hui, ce mot en sous-entend un autre, le freemium.
Dans le modèle du freemium, le joueur télécharge une version complète du jeu qui l’intéresse, et charge au fur et à mesure de petites sommes lorsqu’il joue sur certains niveaux supplémentaires caractéristiques. Une version freemium de FIFA impliquerait peut être d’avoir à payer pour débloquer certaines équipes, joueurs, ou stades.
La question s’est posée très justement lors de la sortie de FIFA 14 sur mobile. Le jeu est évidemment simplifié par rapport à la version sur console, entre autre parce qu’il n’y a tout simplement pas assez de boutons de contrôle disponibles sur un téléphone pour permettre d’y jouer de la même façon.
Mais même si le gameplay est plus restreint, la quantité de contenus obtenus gratuitement est assez généreuse, et vous n’avez pas besoin de vous ruiner pour débloquer l’ensemble des contenus payants.
Mais il ne faut pas oublier de rappeler que le but de FIFA en version mobile est de toucher largement des gens qui veulent jouer sans avoir payer la version sur console. Hors, ce sont les ventes de cette version sur console qui ont permis à ce jeu de devenir le produit de qualité qu’il est aujourd’hui.
Les sites de jeux d’argent ou de casino en ligne du type free-to-play on donc clairement un autre modèle commercial. Un casino en ligne fait du profit de la même façon qu’un casino réel, permettant des investissements dans de nouveaux logiciels innovants, qui la plupart du temps resteront dans la famille des free-to-play.
Et c’est pourquoi le prix du développement d’une version de FIFA (et de la plupart des gros jeux sur console ) ne devrait pas être sous-estimé. Imaginez juste le prix que coûte l’écriture et l’enregistrement de centaines de pages de dialogues dans de nombreuses langues. Et là on ne parle que des commentaires. Et puisqu’il y a beaucoup de concurrence pour les jeux free-to-play, on comprend bien que le prix et donc le budget d’un jeu en construction est très supérieur.
Mais aussi parce que vous en avez pour votre argent, il est logique que sans payer, il vous faut être préparé à des versions simplifiées et beaucoup de publicités pendant vos parties…
Artcile non rédigé par FGB